L'accès au site est payant. Elle ne doit pas être négligée, Cette loi rend désormais automatique la transformation en métropole des intercommunalités de plus de 400.000 habitants si elles se situent au … Lesquels se retrouvent alors dans, Fondé en 2017 par Clément Alteresco, la startup, Claire Riondel, Directrice de la communication chez Morning Coworking. Quelles nouvelles mesures prépare le gouvernement ? Depuis le 1er janvier 2019, la France compte 21 métropoles*, dont deux à statut particulier, Paris et Marseille. Ils représentent désormais 40 % de la demande placée francilienne contre 30 % en 2010. Aller vivre en province n’est plus vu comme un déclassement mais, au contraire, comme un nouveau départ plus respirable et moins cher. Framatome par exemple vient de signer un contrat de bail pour 27.480 m² de bureaux au sein de l'immeuble « Work in Park » dans le secteur de Lyon Gerland. A fin 2018, ils ont crevé le plafond du million de mètres carrés, souligne Stanislas Leborgne, directeur régions de CBRE France. Pour découvrir la richesse de nos contenus, nous vous offrons 5 articles gratuits : inscrivez-vous vite !Vos identifiants vous seront envoyés par email. « C'est la conséquence de la très bonne santé du marché locatif de ces métropoles, observe l'expert. Les métropoles doivent également soutenir l'économie de proximité ce qu'Olivier Portier appelle, « l'économie présentielle, c'est-à -dire qui ne s'adresse qu'à une clientèle locale. Contrairement au marché de bureaux francilien , la rareté ne fait pas encore chauffer les prix. Nous accompagnons ces mutations profondes en créant des espaces de travail qui s’adaptent aux besoins des travailleurs et à leurs métiers : concentration, rencontre, échange, bien-être et liberté afin que chacun se sente bien pour venir travailler. Cette mutation est un véritable marqueur de l’époque qui ne voit plus le siège de l’entreprise comme l’endroit où tout se passe. Une vitalité que confirment les derniers chiffres de JLL, autre spécialiste de l'immobilier d'entreprise. Le parc lillois est le seul à afficher une certaine fluidité, sa vacance approchant les 6 %. Laquelle se mesure à l’aune de, Toujours selon l’enquête annuelle du Point, les cadres vivant à Paris, ou dans les grandes métropoles, recherchent ce nouveau mode de vie afin, entre autres, d’, (Union Nationale des Entreprises du Paysage) deux années de suite. Ainsi, d’Orléans à Paris, le trajet ne serait plus que de 13 minutes, contre 1h10 actuellement en TGV. Comment évolue la situation sanitaire ? Géographe et professeur à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, Jacques Lévy décèle plutôt une conséquence de l'intérêt des classes parfois appelées « créatives », et plus largement des cadres supérieurs, pour ces territoires. « Les métropoles leur doivent beaucoup. Parmi les facteurs qui invitent à croire au renforcement de l’attractivité des métropoles régionales et villes moyennes, le transport arrive en tête. Ces temps de parcours resserrés entraînent une diminution des distances, alors que les nouvelles technologies les réduisent déjà et que les deux combinés s’apprêtent à changer encore la donne. Le transport. Il est vrai que l’émulation économique se mesure plus facilement dans les zones denses. Il faut dire que les différents acteurs locaux (municipalités, Conseil général) œuvrent depuis 1999, avec la création de la communauté urbaine, pour revoir son projet de développement, organiser la reconversion industrielle du Port, rénover le centre-ville ou encore développer le réseau de transports en commun. Depuis dix ans, ces zones urbaines au nombre d'une quinzaine en France enregistrent la plus forte tendance haussière, de l'ordre de + 11 %, contre 9 % pour le Grand Paris et 2 % pour le reste de la France. Au-delà d'un climat agréable commun aux villes les plus prisées, ces grandes zones urbaines ont développé « une programmation culturelle riche, des transports en commun, comme l'ont bien compris les municipalités qui ont investi dans le tramway, ou encore un enseignement supérieur de qualité », liste Cevan Torossian. Depuis 10 ans, le poids des 10/12 grandes métropoles s’est rééquilibré par rapport à Paris. Les aires urbaines à la plus forte croissance de population chez les 15-29 ans enregistrent aussi le taux de diplômés le plus élevé. Le nomadisme, la mobilité, deviennent des facteurs déterminants pour une installation dans les villes de province dynamiques. Reliée à Paris en quarante minutes grâce au TGV, cette métropole moyenne attire nombre de travailleurs pendulaires. Pour autant, est-ce que cela suffit aux villes moyennes pour devenir assez attractives aux yeux des entreprises ? De plus, dans les métropoles régionales, le budget pour se loger est dans tous les cas moins élevé que dans la capitale où les prix continuent leur ascension. L'offre de bureaux immédiatement disponible la plus prisée - le neuf en coeur de ville ou dans des zones très bien desservies, mais aussi les nouveaux bureaux flexibles du type coworking -, est insuffisante. Depuis Reims, il est ainsi possible de venir à Paris en 45 minutes, soit autant – voire moins – qu’un trajet en transports en commun depuis la petite couronne. Laquelle se mesure à l’aune de l’air que l’on respire, des espaces verts, d’une bonne connectivité, de crèches, d’écoles, et d’un prix du logement à des niveaux encore corrects. Dans chacune de ces métropoles françaises, de véritables quartiers d'affaires ont émergé comme la Part-Dieu à Lyon, Euralille à Lille ou Euromed à Aix-Marseille. Les métropoles régionales connaissent également des dynamiques régionales et internes : - Renforcement des métropoles dans un contexte de mondialisation et de décentralisation - Extension de l’aire d’influence des métropoles sur son espace environnant, extension … « Elles tirentdésormais la croissance française à la fois de la population et des emplois, relève Stanislas Leborgne, et c'est nouveau, alors que la région parisienne ralentit. Et surtout sur des politiques volontaristes des collectivités pour « enclencher une dynamique nouvelle, impulsée par une politique de renouvellement urbain active et un marketing offensif », note l'étude Le Grand Pari des régions, publiée par CBRE. Pour Pierre-Edouard Boudot, cela dépend justement du transport et du logement : “Ces dernières années, nous avons assisté à un envol des grandes métropoles alors que les métropoles régionales restaient en retrait en termes d’attractivité. Technologies aidant, il est aujourd’hui plus simple de s’installer dans des villes moyennes tout en continuant de travailler avec des clients situés dans une grande métropole. Propulsé à l’hydrogène et sans aucune émission polluante, le train du futur devrait transporter des voyageurs à partir de 2025. Selon une étude, les fonds d'immobilier non coté ne constituent pas une rente. Son concurrent direct outre-Atlantique est l’Hyperloop du milliardaire Elon Musk, à sustentation (soutien en équilibre) magnétique qui pourrait aller encore plus vite, à 1200 km/h, soit à la limite du mur du son. Les mutations sociétales vont-elles les faire gagner en attractivité ? Grosse ombre au tableau, la qualité du parc. Sans oublier un bassin d'emplois diversifiés pour permettre l'embauche des conjoints, élément clef lorsqu'il s'agit de migrations. Encore considérées comme des territoires de diversification il y a peu, ces six métropoles se transforment en marchés tertiaires à part entière. Vous pouvez compter sur nos 200 journalistes pour répondre à ces questions et sur les analyses de nos meilleures signatures et de contributeurs de renom pour éclairer vos réflexions. Transports, qualité de vie, et image du territoire, notamment. Les mètres carrés dans les grandes métropoles sont de plus en plus chers, elles doivent trouver des solutions. Plus qu'une réelle concurrence impossible à jouer, les métropoles régionales développent aujourd'hui vis-à -vis du Grand Paris, mais aussi entre elles, des formes de complémentarité. Transports, qualité de vie, et image du territoire, notamment. Et notamment dans le cadre de la liaison directe avec une métropole plus importante. Sans pour autant former un ensemble homogène. Nantes, Rennes et Grenoble se placent en tête de la catégorie « grandes métropoles [2] », et Angers, Clermont-Ferrand et Brest dominent les « métropoles intermédiaires [3] ». C’est par le biais du coût du déplacement que les métropoles régionales vont gagner en attractivité. Fondé en 2017 par Clément Alteresco, la startup Morning Coworking encourage par exemple ses coworkers à se rencontrer et à créer des synergies au sein d’espaces communs (salon, cuisine, salle de sport ou de jeux) ou au cours des événements organisés pour la communauté (conférences, petit-déjeuners, apéros). L'attractivité des métropoles régionales repose sur des éléments tangibles et d'image, variés et parfois locaux. Depuis 10 ans, le poids des 10/12 grandes métropoles s’est rééquilibré par rapport à Paris. Fondateur du cabinet d'analyse des dynamiques territoriales OPC, Olivier Portier identifie de son côté « la capacité de la puissance publique et des acteurs économiques à structurer un écosystème », A Lyon, « petit Parisavec 40 % des volumes investis à l'échelle des six grandes métropoles », les immeubles tertiaires les plus cotés rapportent du 3,85 %. Les villes moyennes bénéficient par ailleurs du développement des nouveaux modes de travail, autrement dit la mutation qui s’est opérée à la faveur du statut de freelance (auto-entrepreneur ou autres) et du télétravail chez les salariés. Issues de la loi de réforme des collectivités territoriales de 2010, les métropoles regroupent des territoires de plus de 400 000 habitants. Pour Pierre-Edouard Boudot, directeur de la recherche et de la prospective CBRE, qui est intervenu à la conférence « Immobilier, entre mutations et innovations » organisée par les Échos en juin 2019 : “Cela profite à beaucoup de travailleurs indépendants qui font le choix de s’installer dans des villes comme Saint-Étienne, tout en allant voir leurs clients dans de grandes métropoles comme Lyon une à deux fois par semaine”. Pour ces six parcs régionaux, « les volumes cumulés de demande placée [commercialisation de mètres carrés de bureaux auprès des entreprises, loués ou vendus], après des années de stabilité, sont en forte progression depuis 2014-2015. Ce qui a permis à ces six métropoles de rattraper leur « retard » par rapport à Paris. Avec 671.000 m² de bureaux commercialisés dans les sept principales métropoles régionales (les six précitées, auxquelles s'ajoute Nice-Sophia), un nouveau record a été atteint au premier semestre 2019. Tandis que les « locomotives » des littoraux, du sud-ouest et de l'arc rhodanien sortent du lot : Bordeaux, Nantes, ou encore Rennes, Toulouse et Lyon. « Elles réussissent à favoriser à la fois l'installation des entreprises et celles des populations, notamment jeunes », estime Cevan Torossian, directeur des études chez Arthur Loyd*. En juin 2019, comme tous les ans, l’hebdomadaire Le Point faisait sa une sur les 70 villes françaises les plus attractives, avec un focus important : la qualité de vie. Le TGV Est, les pistes cyclables, l’esprit village des quartiers… Tout cela rend les villes du Grand-Est particulièrement attractives. L'attractivité économique est donc indissociable des enjeux de bien-être et de qualité de vie, d'où l'importance d'assurer une offre de services la plus globale possible. En revanche, dans les métropoles comme celles de Rouen, l’activité reste peu significative si on compare avec Lyon ou Marseille. « Les grandes métropoles régionales affichent globalement une offre limitée, vieillissante et parfois mal localisée, de plus en plus inadaptée pour répondre à cette demande structurellement porteuse », juge CBRE. Cet état de fait éloigne alors de plus en plus la classe moyenne qui finit par chercher une ville plus accueillante financièrement. Les mutations sociétales vont-elles les faire gagner en attractivité ? Les métropoles régionales sont en grande partie détentrices de la croissance et du dynamisme des territoires qu’elle occupent, mais afin d’accroître leur compétitivité elles font valoir des atouts et des singularités nouvellement mis en lumière. Les distances vont-elles encore pouvoir être réduites grâce à la vitesse ? », Le changement de braquet, tant en résidentiel qu'en bureaux, est le fruit d'un long enchaînement de politiques publiques et du développement d'infrastructures de transport. Il faut dire que tous les sièges d’entreprise vivent un bouleversement non seulement des modes de travail mais aussi du côté immobilier. Les loyers de bureaux en Ile-de-France s'envolent. Avec la Métropole Numérique qui permet le très haut débit aux entreprises, particuliers et partenaires de la collectivité, ainsi que de très nombreuses formations dans ce secteur, elle met aussi un point d’honneur à avancer avec son temps. En revanche, dans les métropoles comme celles de Rouen, l’activité reste peu significative si on compare avec Lyon ou Marseille. En juin 2019, comme tous les ans, l’hebdomadaire, faisait sa une sur les 70 villes françaises les plus attractives, avec un focus important : la qualité de vie. Toujours selon l’enquête annuelle du Point, les cadres vivant à Paris, ou dans les grandes métropoles, recherchent ce nouveau mode de vie afin, entre autres, d’élever leurs enfants dans un environnement plus plaisant. Cela passe par le flex-office, avec des bureaux non attribués, et le télétravail qui limitent de fait la place nécessaire, autrement dit par des aménagements différents et moins coûteux à long terme. car elle représente aujourd'hui en moyenne 60 % des emplois. Leur pouvoir d'attraction touche aussi le secteur tertiaire. Chaque semaine, Envies de ville donne la parole à des experts, rencontre des élus et décideurs du territoire autour des enjeux clés liés à l’aménagement et à l’avenir de la ville, afin d’offrir des solutions à tous ceux qui “font” l’espace urbain : décideurs politiques, urbanistes, étudiant, citoyens…. Envie d’en discuter avec nous ? C’est par le biais du coût du déplacement que les métropoles régionales vont gagner en attractivité. Cependant, les métropoles régionales et villes moyennes sont en passe de séduire de plus en plus d’entreprises via notamment trois critères. « Les ventes de bureaux aux investisseurs dans ces territoires ont atteint 3,6 milliards d'euros en 2018, précise Yves Gourdin, directeur investissement régions chez CBRE, contre 1,5 milliard en moyenne sur la période 2007-2017. Lesquels se retrouvent alors dans des tiers-lieux, comme de petits ou grands espaces de coworking. De plus, dans les métropoles régionales. Ailleurs en France, Angers a été sacrée “ville la plus verte” par l’UNEP (Union Nationale des Entreprises du Paysage) deux années de suite. C'est le cas, d'après l'étude, à Nantes ou à Bordeaux, où le taux de vacance des bureaux oscille autour de 3 %. Une attaque à l'arme blanche a fait deux blessés vendredi à Paris près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, en plein procès de l'attentat meurtrier qui l'avait visé en janvier 2015, et un suspect rapidement interpellé par la police. Parmi les facteurs qui invitent à croire au renforcement de l’attractivité des métropoles régionales et villes moyennes, Pour y parvenir, divers paramètres entrent en ligne de compte, à commencer par la montée en puissance du. Nexity ne construira plus un seul logement sans espace extérieur, Comet Meetings place ses pions pour le travail de demain, Covid : ce que les entreprises doivent faire pour éviter la faute juridique, CDC Habitat crée une foncière médico-sociale, Coronavirus : la technologie au secours des DRH, des SCPI, ces sociétés civiles de placement immobilier. . « Faire croître les entreprises existantes semble d'ailleurs plus efficace que s'échiner à vouloir en attirer de nouvelles à coups de marketing territorial coûteux, car les transferts d'établissements entre territoires pèsent peu au regard de leur stock d'entreprises », soutient le consultant. Ou bien, pour des cadres, de faire du télétravail plusieurs jours par semaine. Cette mutation est un véritable marqueur de l’époque qui ne voit plus le siège de l’entreprise comme l’endroit où tout se passe. en aidant par exemple les entreprises à sortir de leur isolement pour se lancer à l'export Au-delà de Paris et des autres grandes métropoles, point de salut pour les sièges d’entreprises ? Les métropoles régionales de plus de 500.000 habitants ont concentré, en 2018 en France, 45 % des créations nettes d'emplois privés. . Une métropole (emprunt du bas latin metropolis « capitale d'une province » et du grec mêtropoles « ville mère ») est la ville principale d'une région géographique ou d'un pays, qui, à la tête d'une aire urbaine importante, par sa grande population et par ses activités économiques et culturelles, permet d'exercer des fonctions organisationnelles sur l'ensemble de la région qu'elle domine. Nombreuses sont celles qui profitent notamment de temps de trajets diminués. À Bordeaux, depuis 2017, il ne faut plus que 2h04 pour parcourir 630 km et rejoindre Paris en TGV à plus de 300 km/h. Elles s'incarnent notamment dans les mouvements domicile travail. « De nombreuses villes bénéficient fortement de la proximité de plus grandes qu'elles », note le Jacques Lévy, qui cite l'exemple de Reims. Ces temps de parcours resserrés entraînent une diminution des distances, alors que les nouvelles technologies les réduisent déjà et que les deux combinés s’apprêtent à changer encore la donne. ». Une autre façon pour les centres urbains, quelle que soit leur taille, de capter des revenus. « Les métropoles constituent aujourd'hui d'énormes pôles de redistribution des richesses », conclut Olivier Portier. Pour Pierre-Edouard Boudot, cela dépend justement du transport et du logement : “Ces dernières années, nous avons assisté à un envol des grandes métropoles alors que les métropoles régionales restaient en retrait en termes d’attractivité. Avec le projet français Spacetrain, un train filant sur un coussin d’air, qui pourrait aller à plus de 700 km/h, il est permis d’y croire. Si l'argument des coûts moindres immobiliers convainc encore les entreprises de s'implanter hors de l'Ile-de-France, il n'est plus suffisant. « Les entreprises y trouvent des compétences et cherchent une qualité de vie pour leurs salariés », juge Marc Lhermitte, associé au cabinet EY. Face à une demande croissante, l'offre de qualité n'est pas toujours au rendez-vous. L'ouverture du Mucem en 2013, année où Marseille était Capitale européenne de la culture, a créé une forte synergie locale et une attraction internationale pour la Cité Phocéenne. Les grandes métropoles régionales agitent le marché français des bureaux. * La métropole de Lyonquant à elle, n'est pas à proprement parler une intercommunalité mais une collectivité territoriale. A la manoeuvre, principalement des SCPI, ces sociétés civiles de placement immobilier , et plus marginalement des assureurs, des banques et des fonds immobiliers allemands. Cependant, les métropoles régionales et villes moyennes sont en passe de séduire de plus en plus d’entreprises via notamment trois critères. En plus d’être une manière de limiter les émissions de gaz à effet de serre, le covoiturage permet de désengorger la ville pour les trajets domicile-travail et d’optimiser les trajets plus longs jusqu’à la grande métropole la plus proche. Il est et restera un repère mais il n’est plus le centre névralgique de la productivité des collaborateurs. Comme pour le marché des bureaux franciliens , les grandes surfaces en régions, celles de plus de 5.000 m², tirent la croissance. Bienvenue ! Chaque jour, la rédaction des Echos vous apporte une information fiable en temps réel. Depuis deux ans, la Métropole organise le salon Blog’n Tours, mettant à l’honneur les influenceurs qui offrent une formidable exposition à la ville, et mise également sur une campagne d’affichage puissante dans la capitale. L'immobilier tertiaire au coeur des grandes métropoles régionales séduit de plus en plus entreprises comme investisseurs. Ces espaces deviennent ainsi de véritables lieux de vie, de travail et de rencontres. Le coût de la vie pour les salariés, le coût de l’immobilier pour les entreprises, l’envie d’une meilleure qualité de vie, le changement profond du travail dans le secteur tertiaire : tous ces éléments concourent à une élévation et à une accélération de l’attractivité des métropoles régionales, à condition que tous ces critères mêlant la mobilité, l’environnement et les aménagements soient réunis. Si on réunit deux facteurs : coût du logement moins important et transports performants, comme entre Saint-Étienne et Lyon par exemple”. DOSSIER : Tour de France des incubateurs et accélérateurs pour créer sa start-up ou développer son entreprise, en aidant par exemple les entreprises à sortir de leur isolement pour se lancer à l'export, Abonnement presse numérique sur epresse.fr. , de son côté, commercialise des locaux vacants, qui peuvent être en zones non dense, de façon précaire, redonnant de la vie à l’immeuble concerné et reversant une partie des revenus locatifs au propriétaire, participant ainsi à l’émulation commerciale du quartier et créant potentiellement de l’attractivité dans une zone peu active. Contactez nos équipes, Envies de ville, plateforme de solutions pour nos territoires, propose aux collectivités et à tous les acteurs de la ville des réponses concrètes et inspirantes, à la fois durables, responsables et à l’écoute de l’ensemble des citoyens. Il faut dire que tous les sièges d’entreprise vivent un bouleversement non seulement des modes de travail mais aussi du côté immobilier. Quand la Défense se négocie aux environ de 550 euros/m²/an, les loyers « prime » en régions se situent encore autour des 300 euros/m²/an à Aix-Marseille, Bordeaux et Lyon et se rapprochent des 220-230 euros/m²/an pour les autres métropoles. Les métropoles régionales de plus de 500.000 habitants ont concentré, en 2018 en France, 45 % des créations nettes d'emplois privés. * « Le Grand Pari des régions », CBRE, 2019. Les logiques de localisation des entreprises dépendent de plus en plus des questions résidentielles et, plus généralement, des manières d'habiter. ». Le climat des affaires s’améliore-t-il en France et à l’étranger ? Elle passe au crible six marchés de bureaux en province, les plus importants en taille, à savoir Lyon (6,6 millions de mètres carrés), Lille (4,7), Toulouse (4,5), Aix-Marseille (3,5), Bordeaux et Nantes (2,5). Le défi de préserver les espaces naturels, Pourquoi les séniors ont un rôle clé dans la ville de demain. six des douze régions métropolitaines comptent chacune deux, trois ou quatre métropoles : les régions Grand Est (avec les métropoles de Strasbourg, Metz et Nancy), Bretagne (avec les métropoles de Rennes et Brest), Occitanie (avec les métropoles de Toulouse et Montpellier), Centre-Val de Loire (avec les métropoles de Tours et Orléans), Provence-Alpes-Côte d'Azur (avec les métropoles d'Aix … Les employeurs ont besoin que ces travailleurs, notamment les plus qualifiés qui trouvent là un style de vie conforme à leurs attentes. La différence entre le rendement moyen des meilleurs actifs parisiens et celui de leurs pairs régionaux s'est très fortement réduite, tombant à 85 points de base au 1er juillet ». La performance est supérieure de 23 % à celle de la même période de 2018 et de 48 % par rapport à la moyenne sur cinq ans. Côté «très grandes métropoles [1] », ce sont Lyon, Toulouse et Bordeaux qui s’arrogent les premières places au palmarès de l’attractivité. Chaque territoire développe des stratégies locales, mais des axes communs se dessinent. « La première règle pour se donner le maximum de moyens est de savoir rester généraliste, car une trop grande spécialisation crée une fragilité en cas de crise de la branche en question, prévient Jacques Lévy. Dans les plus grandes métropoles, on constate aussi une forte présence du secteur de la recherche fondamentale ou technologique, articulée à un système productif qui en utilise les ressources. ». Le quart nord-est mais aussi des agglomérations comme Rouen et Nice offrent des tableaux mitigés. Elle vous donne les clés pour décrypter l’actualité et anticiper les conséquences de la crise actuelle sur les entreprises et les marchés. Reconquête des voies sur berges, biodiversité sauvegardée et augmentée grâce à l’implantation de jardins, tri drastique des déchets, sensibilisation des habitants, etc., la ville coche de nombreuses cases pour, Les villes moyennes bénéficient par ailleurs du développement des nouveaux modes de travail, autrement dit la mutation qui s’est opérée à la faveur du statut de freelance (auto-entrepreneur ou autres) et du, Technologies aidant, il est aujourd’hui plus simple de s’installer dans des villes moyennes tout en continuant de travailler avec des clients situés dans une grande métropole. Là où l'attractivité résidentielle est forte, la consommation locale a un effet majeur sur la dynamique économique. ». À Tours, on mise notamment sur le marketing territorial puissant. Le phénomène s'accélère même, relève une étude publiée mercredi 16 octobre par CBRE, groupe de conseil en immobilier d'entreprise*. Les mètres carrés dans les grandes métropoles sont de plus en plus chers, elles doivent trouver des solutions. Ou bien, pour des cadres, de faire du télétravail plusieurs jours par semaine. Lyon, Lille et Toulouse disposent aujourd'hui d'un parc tertiaire d'une dimension comparable à celui de métropoles européennes comme Amsterdam, Barcelone, Dublin ou Lisbonne. L'argent y afflue à un rythme plus soutenu. Si on réunit deux facteurs : coût du logement moins important et transports performants, comme entre Saint-Étienne et Lyon par exemple”. Pour y parvenir, divers paramètres entrent en ligne de compte, à commencer par la montée en puissance du covoiturage et de l’autopartage. L’amélioration globale des grands axes, par la route et par le train, permettent également aux villes de gagner en attractivité. *Baromètre Arthur Loyd 2019 de l'attractivité et du dynamisme des grandes villes françaises. Pour Pierre-Edouard Boudot, directeur de la recherche et de la prospective CBRE, qui est intervenu à la conférence « Immobilier, entre mutations et innovations » organisée par les Échos en juin 2019 : “Cela profite à beaucoup de travailleurs indépendants qui font le choix de s’installer dans des villes comme Saint-Étienne, tout en allant voir leurs clients dans de grandes métropoles comme Lyon une à deux fois par semaine”. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Il est et restera un repère mais il n’est plus le centre névralgique de la productivité des collaborateurs. Reconquête des voies sur berges, biodiversité sauvegardée et augmentée grâce à l’implantation de jardins, tri drastique des déchets, sensibilisation des habitants, etc., la ville coche de nombreuses cases pour attirer de nouveaux habitants. Parmi les facteurs qui invitent à croire au renforcement de l’attractivité des métropoles régionales et villes moyennes, le transport arrive en tête. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies. Le réveil des grandes métropoles régionales, longtemps dans l'ombre de la puissante capitale, ne se limite pas à l'immobilier résidentiel . Pour autant, est-ce que cela suffit aux villes moyennes pour devenir assez attractives aux yeux des entreprises ? Hiptown, de son côté, commercialise des locaux vacants, qui peuvent être en zones non dense, de façon précaire, redonnant de la vie à l’immeuble concerné et reversant une partie des revenus locatifs au propriétaire, participant ainsi à l’émulation commerciale du quartier et créant potentiellement de l’attractivité dans une zone peu active. ». C’est finalement Strasbourg et Mulhouse, dans le classement du Point, qui s’inscrivent désormais comme des villes où l’on trouve une meilleure qualité de vie.
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